Intoxication au monoxyde de carbone

Tous les ans, durant la période de chauffe (l’hiver), plusieurs milliers de personnes sont victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone. Il est préférable d’avoir les bons gestes et les bonnes habitudes concernant le fonctionnement des appareils de chauffage à combustion interne plutôt que d’attendre d’être confronté à l’intoxication !

COMPRENDRE

> Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz asphyxiant indétectable : il est invisible, inodore et non irritant.
> Il se diffuse très vite dans l’environnement et peut être mortel en moins d’une heure.

L’intoxication au monoxyde de carbone  se produit après l’inhalation de ce gaz, issu de la combustion des matières organiques dans des conditions d’apport insuffisant en oxygène, ce qui empêche l’oxydation complète en dioxyde de carbone (CO2). Le monoxyde de carbone provoque l’intoxication en se fixant sur les globules rouges (via la respiration et les poumons) et en empêchant ces globules de véhiculer correctement l’oxygène dans l’organisme.
Maux de têtes, nausées, vomissements, sont les symptômes qui doivent alerter. Si ces symptômes sont observés chez plusieurs personnes dans une même pièce ou qu’ils disparaissent hors de cette pièce, cela peut être une intoxication au monoxyde de carbone.

Dans ce cas, il est nécessaire d’aérer, d’évacuer le lieu et d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112.

LES CONSEILS

Pour vous et votre famille, afin de limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone dans votre logement*, vous devez agir sans tarder en utilisant la to-do-list suivante :

1 – Avant chaque hiver (et pourquoi pas l’été), faire systématiquement vérifier et entretenir vos installations de chauffage (chaudière, conduits…) et de production d’eau chaude par un professionnel qualifié comme TUYEO. Ne pas hésiter à expliquer si vous utilisez en plus, durant les grands froids, un chauffage d’appoint complémentaire.
2 – Tous les jours en période de chauffe, aérer au moins dix minutes, et maintenir les systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement : ne jamais boucher les entrées et sorties d’air.

3 – Si vous utilisez en plus un chauffage d’appoint à combustion : respecter toutes les consignes d’utilisation : ne jamais faire fonctionner les chauffages d’appoint en permanence (prévoir un temps de fonctionnement uniquement en dehors de votre sommeil pour être en mesure d’identifier rapidement un dysfonctionnement).

* Cette intoxication est la première cause de mortalité par toxique en France. Plus des trois quarts des Français équipés d’appareil de chauffage à combustion ne sont pourtant pas conscients d’avoir à leur domicile des appareils susceptibles d’émettre du CO. Selon les données de l’Institut de veille sanitaire, près de huit intoxications au monoxyde de carbone (CO) sur dix ont lieu de manière accidentelle dans l’habitat. La chaudière y est la source d’intoxication la plus fréquente. source INPES.

Une évidence, mais parfois il est bon de le rappeler : ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage : comme une cuisinière ou tout système de cuisine dégageant de la chaleur, un brasero prévu pour l’extérieur, etc.

Il ne faut pas attendre l’accident pour s’entendre dire… “si j’avais su…si j’avais fait faire l’entretien…” TUYEO intervient tout au long de l’année sur l’entretien de systèmes de chauffage. On peut venir ponctuellement (dès aujourd’hui prenez rendez-vous : 07 67 40 29 08) ou vous pouvez faire le choix d’avoir un contrat annuel d’entretien de votre chaudière.
Demander conseil à un professionnel, c’est apprendre à bien gérer son foyer. Vous pouvez demandez à tous ceux qui ont subit une intoxication au monoxyde de carbone : on ne fait pas de bonnes économies lorsque la sécurité de sa famille est enjeu !

Tuyéo Tuyaux

En savoir + sur les tuyaux

On nous dit souvent que notre marque est une drôle de façon d’évoquer ce sur quoi nous travaillons tous les jours : LE TUYAU.

Alors nous sommes allés à la recherche des informations (source Wikipedia) sur les origines que les historiens donnent à l’usage des tuyaux par les hommes.

Histoire et origines :

Les premiers tuyaux authentifiés, réalisés par l’homme furent utilisés à des fins musicales, et ceci dès la Préhistoire.

La flûte, le premier des instruments à vent se retrouve partout dans le monde sous toutes sortes de formes. Des flûtes ont été fabriquées il y a 35 000 ans, dans un radius de vautour fauve, dans le sud-ouest de l’Allemagne. Les anciens appelaient la flûte, « fistula » (terme identique à celui employé pour les canalisations en plomb de Rome, appelées fistulae), « tibia », une flûte faite avec de l’os de la jambe d’une grue, ou d’un autre animal, « avena », le chalumeau, qui fut fait d’abord d’un tuyau d’avoine. « Les flûtes des spectacles étaient d’argent, d’ivoire ou d’or ; celles des sacrifices étaient de buis, etc. »

On ne s’étonnera pas dès lors que le terme tuyau trouve son origine dans le terme francique thūta (trompette, tuyau) ou d’un nom composé gotique thut-haurn (corne-trompette, cor à sonner).

Le tube ou le tuyau se trouve présent à l’état naturel : les tiges des végétaux souples dans certains cas, rigides comme c’est le cas pour le bambou ; Le rachis des plumes d’oiseaux, c’est-à-dire, l’axe des plumes, creux à sa base, fut aussi appelé « tube » ; Le réseau souple des veine, viscères des organismes animaux. L’homme n’a donc pas eu à chercher très loin pour trouver son inspiration pour le développement à donner à son industrie.

Les tuyaux sont organisés en systèmes pour canaliser les eaux, ou autres liquides, les gaz combustibles, ou autres gaz. Ils prennent alors, le nom de tuyauterie ou de canalisation, constitués de tubes ou tuyaux mis bout à bout. Canalisation renferme le verbe « canaliser », l’action de rassembler pour transporter. Tuyauterie et canalisation englobent les tuyaux, ainsi que les accessoires nécessaires à la réalisation de l’opération repris sous le terme de robinetterie.

 

Le terme anglais « pipeline » a souvent remplacé canalisation pour le transport des gaz et liquides à très grande échelle (mais aussi, les termes aqueduc, oléoduc, saumoduc, oxyduc, hydrogénoduc).

Le tuyau prend aussi le nom de « gaine » (gaine technique, gaine de ventilation) lorsqu’il sert à conduire et protéger des composants électriques ou lorsqu’il est utilisé dans une installation de ventilation.

Lorsqu’il est placé verticalement, pour conduire des gaz ou des liquides on parle de « colonne » : dans les sciences, « colonne de distillation », le système permettant de décomposer la matière, « colonne montante » pour les installations d’eau et de gaz dans les immeubles d’appartement. Pour évacuer les eaux-vannes, on parle de tuyau de décharge ou même de décharge.

Quand il prend la forme d’un solénoïde, on parle de serpentin, en chimie ou dans les chaudières du chauffage central.

Dans la marine du début du xxe siècle, les échappements de fumée des machines s’évacuaient par des conduits protégés par de hautes enveloppes cylindriques verticales, appelées « tuyaux ». Ainsi, les torpilleurs français de 1 500 tonnes construits entre 1926 et 1931, classes Bourrasque et l’Adroit étaient communément appelés « les 3 tuyaux ». Les tuyaux ont par la suite, été remplacées par des cheminées plus larges et plus courtes.

 

Dans certaines circonstances le tuyau prend le nom de tube ou Buse, etc.

Le façonnage des tuyaux dans leur usage domestique, sont en premier le domaine de la fontainerie et plus spécifiquement du domaine du plombier, ouvrier spécialisé dans le façonnage du plomb. (Utilisé comme cheminée, celui du fumiste). Avec le développement des gaz manufacturés, les réseaux de canalisation ne sont plus du domaine exclusif de l’approvisionnement en eau.

Définition :

Un tuyau est un élément de section circulaire destiné à l’écoulement d’un fluide, liquide, ou gaz, au transport de l’énergie de pression (air comprimé, vapeur, huile hydromécanique, etc.), à l’échange de l’énergie au travers de la paroi (échangeur thermique, radiateur). Il peut être rigide ou souple (flexible). La paroi du tuyau sépare l’intérieur de l’extérieur et permet ces fonctions.

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LORSQU’UN DÉGAT DES EAUX ARRIVE

Dans le cas où vous avez un dégât des eaux, il peut être à l’origine de différents dommages dans votre propre domicile ainsi que parfois chez vos voisins.
Vous pouvez aussi être victime d’un dégât des eaux sans que votre responsabilité soit engagée. Dans ce contexte, que vous soyez propriétaire ou locataire, une déclaration s’impose.

Déclarer le dégât des eaux au plus vite
Sur le plan légal, vous avez au maximum cinq jours après la constatation du sinistre pour faire parvenir une déclaration à votre assureur (lettre recommandée de préférence, mais vérifier sur leur site internet la procédure). Cela est valable que vous soyez responsable ou non. Vous êtes tenu de faire une déclaration dès que vous constatez le dégât des eaux en fonction de votre situation :
–   propriétaire, vous devez prévenir votre assureur,
–   locataire, vous devez avertir le propriétaire, et/ou le syndicat de copropriété,
–   copropriétaire, c’est le syndicat de copropriété qu’il faut avertir et dans le cas où le dégât des eaux provient de votre domicile, vous devez aussi entrer en contact avec toutes les personnes victimes de dommage.

Préparer le contenu de la déclaration d’un dégât des eaux
Pour faire une déclaration d’un dégât des eaux à votre assureur, rassemblez toutes les informations nécessaires au traitement du dossier : les références de votre contrat d’assurance, l’adresse et le nom du propriétaire, la date de la première constatation des dégâts, la ou les causes du dégât des eaux (suivant ce que vous avez identifié ou ce qui vous a été indiqué après la recherche de fuite par un plombier), une première description des dommages subis. Si d’autres personnes ont été sinistré, vous devez transmettre les coordonnées et une description des dommages.

A noter. Vous pouvez faire votre déclaration par un constat amiable. Le formulaire de constat vous est remis lors de la souscription du contrat d’assurance habitation. Si vous êtes responsable du dégât des eaux et le propriétaire de l’habitation, vous pouvez fournir un exemplaire du constat à toutes les personnes concernées par le sinistre. Le délai de transmission est identique à celui de la déclaration, soit 5 jours suivant le sinistre.

Et ensuite ?
La procédure d’indemnisation est variable en fonction de votre contrat mais aussi de votre contexte de sinistre. Nous vous conseillons d’aborder cela avec votre assureur et/ou avec votre propriétaire et/ou le syndicat de copropriété.

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